La coordination du Pacte pour la transition pour la Métropole de Lille a adressé aux 142 principales listes des 48 communes de plus de 3500 habitants une proposition d’engagement à la mise en oeuvre du Pacte pour la transition sur la Métropole européenne de Lille. Cet engagement était à renseigner pour le 27 février afin de permettre sa prise en compte au niveau national (conférence de presse du Pacte pour la transition national du mercredi 4 mars) et dans l’enquête du Réseau Action Climat sur l’engagement des candidats dans la lutte contre le dérèglement climatique pour les 10 plus grandes métropoles françaises (compte rendu du mardi 3 mars).
Au 13 mars, 58 listes sur 145 (environ 40%) ont souhaité s’engager, c’est à dire retenir au moins 10 mesures sur les 34 proposées (règle nationale).
La famille politique est un facteur prédictif du niveau d’engagement du candidat, mais il apparaît également que les candidats du centre de la Métropole sont plus enclins à s’engager que ceux de la Périphérie, et plus encore que les candidats des petites communes du Valenciennois, de la Sambre et de l’Avesnois.
Les mesures du Pacte national qui concentrent l’attention des candidats concernent la rénovation des bâtiments (mesure 12), les trames vertes, bleues et noires (mesure 8), l’accompagnement dans le numérique (mesure 25), la structuration de filières paysannes (mesure 5), la participation et la co-construction (mesures 28 et 29), le travail inclusif (mesure 27), l’alimentation (mesure 7). Les mesures spécifiques à la Métropole (sensibilisation et formation, accélération de la décarbonation par la mise en oeuvre d’une Autorité pour le climat) rencontrent un écho plus favorable que la moyenne.
Dans le sud du département, les engagements sont plus modestes.
Ce niveau d’engagement demeure insuffisant pour pour demeurer sur une trajectoire de décarbonation compatible avec le maintien du scénario de Terre-étuve (fin de la civilisation humaine) hors de l’horizon des possibles, une trajectoire désormais ajustée à une baisse drastique de 10% de l’empreinte carbone de la Métropole par an, mais il reste l’engagement le plus important observé en France. Nous n’avons pas le droit de prétendre que la tenue de cette trajectoire est impossible, car nous savons comment y parvenir.